Madarao Yuri
Karadzick Identité
- Âge : 40 ans
- Sexe : ♂
- Orientation sexuelle : Pansexuel , non-binaire
- Origine : Il à la nationalité japonaise mais il est Serbe de Bosnie
- Groupe : Salariés
- Travail : Officiellement il est le PDG du Groupe financier "Hotei", Une grande banque et un organisme de prêt. En réalité la société sert d'écrant à des activités illégales comme le proxénétisme ou la vente d'armes, de drogues...
- Avatar : Worick Arcangelo - Gangsta
Histoire
Chapitre 1
▬ I ▬
« – Je vous présente votre nouveau camarade, Madarao-kun. Il arrive de Bosnie soyez bon avec lui. »
« –
Je ne viens pas de Bosnie. »
« – Pardon ? »
« –
Je viens de République Serbe de Bosnie. Je ne suis pas Bosniaque. Retenez-le, d'ailleurs je déteste les Bosniaques. »
La voix grave de l'adolescent avait raisonné dans la salle de classe, malgré un accent assez prononcé son japonais était parfait. Sans doutes parce que c'était sa langue maternelle. Bien que né et élevé en Serbie, la mère de Madarao n'en demeurait pas moins japonaise et elle avait tenu à apprendre sa langue à son fils. Un apprentissage encore renforcés par ses séjours répétés à Tokyo dans la maison de ses grand-parents maternels. Il était leur seul petit fils, leur seule fierté et Madarao avait été élevé comme un enfant roi. Ce n'était pas forcément injustifié de son point de vue mais c'était ce qui avait causé un point de non retour dans la relation de ses parents. Son père surtout n'était pas en accord avec ce morde éducatif si purement japonais du fils prince héritier et rapidement les choses s'étaient envenimées. L'un dans l'autre, le contexte économique de la république Serbe de Bosnie, toujours au bord de la guerre civile avait fini par faire éclater le couple. Madarao avait alors 15 ans et la situation à la maison était devenue insupportable.
Il avait passé les premières années de sa vie dans une bonne situation pourtant, malgré un handicap léger qui l'avait rendu aveugle d'un œil à l'age de deux ans (
une malformation du nerf optique qui n'était pas opérable et avec laquelle il avait sus grandir.). C'était un enfant intelligent et plus doué pour les études que la moyenne, il avait sus lire avant d'entrer à l'école. Il avait sauté une classe du cycle primaire avant d'en sauter une autre au milieu du collège. Enfant brillant mais turbulent et ses parents avaient entrepris de canaliser sa violence latente en lui donnant un terrain propice à son étalage. C'était de cette façon que Madarao avait rejoint à six ans une école de boxe shaolin et un club de taekwondo. Les parents auraient pu se douter que la personnalité narcissique naturellement violente de l'enfant n'avait pas besoin d'un encouragement supplémentaire pour se manifester mais l'enfant était intelligent et il n'usait jamais de violence physique quand il pensait qu'il pouvait être réprimandé pour cela. L'enfant Madarao était cependant célèbre dans son école primaire puis au collège pour l'ascendant qu'il avait sur ses camarades même les plus âgés, il usait sur eux généralement d'une violence psychologique monstrueuse et avait sur faire plier bon nombre d'entre eux. En vérité de nombreux professeurs pensaient également qu'il était un enfant terrifiant. A cause de son intelligence peut-être mais surtout a cause de son insidiosité.
Probablement que c'était intelligence exacerbée qui avait fini de pousser ses parents au bord du gouffre. Son père par exemple ne supportait pas de rester dans la même pièce que lui et si sa mère le vénérait, son géniteur lui avait un jour confié – ivre – qu'il lui faisait peur. Et l'enfant Madarao avait assimilé cette information et par la suite en grandissant il l'avait utilisée à bon escient culpabilisant son père et utilisant sa faiblesse affective pour le tourmenter. Et si le père se sentait persécuté , la mère elle, ne pouvait voir que le côté le plus merveilleux de ce fils qui faisait toujours tout pour être parfait à ses yeux. Quand le garçon avait eût quinze ans , donc , le début de la fin avait été annoncée et c'était à sa propre demande qu'il avait déménagé. Puisque ses parents étaient trop pris par leurs disputes et par leur divorce il avait demandé à partir pour Tokyo et à être laissé à la garde de ses grands parents. Le père n'avait pas protesté trop heureux de se débarrassé de son harceleur et sa mère avait promis de le rejoindre le plus vite possible.
Malgré son jeune âge, Madarao avait donc passé les concours d'entrée dans un lycée élitiste de la capitale japonaise et avait réussi avec les félicitations du jury il avait rejoint une classe de terminale et s'était rapidement illustré comme un élève studieux mais autoritaire. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour s'imposer dans l'établissement et même ses origines sociales étaient plus modestes que celles de la moyenne il y avait un respect évident entre lui et les autres étudiants. Peut-être que ses origines et son physique exotique dans cette école avaient quelque chose a voir avec ce succès mais la vérité demeurait sans doutes dans la perversité de l'étudiant et la main mise qu'il avait sur l'esprit de ses camarades de classe, d'abord, les autres en suite.
On ne l'appela jamais un délinquant, d'ailleurs s'il fut effectivement impliqué dans l'incident qui conduisit Ayanokoji Shogo à l'hôpital un peu avait les concours d'entrée à l'université, personne ne le sus. L'étudiant blessé ne prononça jamais son nom lorsqu'il fut interrogé à ce sujet et d'ailleurs ne porta de plainte contre personne. À cette époque Madarao ne savait pas encore que les démarches du divorce de ses parents prendraient encore quatre longues années et qu'il aurait alors déjà établit sa vie au Japon.
▬ II ▬
« – Et du coup c'est quoi ta majeure ? »
L'unique œil du jeune Madarao Karadzic avait glissé sur le visage en cœur de Kisaragi Ruka une étudiante un peu plus âgée mais qui suivait les mêmes cours de sociologie et de psychologie que lui en matière mineure. Il avait étiré un sourire de circonstances et s'était un petit peu écarter pour la laisser s'asseoir à son côté comme elle semblait vouloir le faire.
« –
Management, tu es en langue appliquée toi, n'est-ce pas? »
« – Tu as une bonne mémoire ! »
Elle avait rit.
Elle riait beaucoup et même s'il n'en laissait rien paraître c'était un comportement qui l'agaçait particulièrement. Il n'arrivait pas a savoir ce qu'elle espérait en agissant ainsi et son attention s'était reportée sur le cours qui avait débuté. Madarao Karadzic avait intégré l'université de Todaï et rejoint le département des sciences humaines après avoir réussi le test d'admission dans le top du classement national. Arrivé là, il avait commencé à se faire discret. L'université n'était pas le même genre d'environnement qu'un lycée et il avait vite appris à s'adapter à cette différence. Malgré son comportement de pervers manipulateur il avait réussi à constituer un petit groupe d'étudiant plus fragiles qu'il avait sélectionné préalablement sur plusieurs critères comme leur milieu social ou leur difficultés scolaires, leur niveau d'endettement par exemple.
C'était aussi à cette période alors qu'à 22 ans il approchais du diplôme de fin d'études qu'il avait commencé à s'intéresser à d'autres types de personnes. Des gens plus démunis qui n'avaient rien à perdre, qui n'avaient rien du tout au final et il avait commencé à s'imposer dans les rues parmi cette harde de petites frappes et de putains en tout genre. La drogue ? Il n'y toucha jamais , les armes en revanche, au fil de ses fréquentations – les moins bonnes – il avait appris à s'en servir et une étude de marché le convainquis rapidement à propos de ce sur quoi il voulait construire son avenir.
Il avait commencé à penser à une stratégie, et c'était à ce moment là qu'il avait découvert « Hoteï » qui à l'époque était loin d'être le géant financier qu'il serai plus tard. Harada Toranosuke un vieil homme à la tête d'une famille de Yakuza sur le déclin en était le propriétaire et il n'avait pas de successeur pour cette minable société de prêt illégale. C'était Madarao qui l'avait approché et qui avait promis de faire prospérer l'entreprise en échange de sa gestion future. Et Harada n'avait plus rien à perdre et il avait accepté le marché. Pendant tout l'année en cours et l'année suivante Madarao avait construit consciencieusement la nouvelle image de l'entreprise, créant de toutes pièce une image légale et un fonctionnement cohérent, il avait fait augmenté les profits en jouant des contacts pré-établit par Harada-san et en utilisant l'argent de la drogue et des armes il avait fondé un fond important qui avait servit de base à la création de la banque. L'argent avait été blanchis par l'achat et la revente de bien immobiliers avant d'être remis sur le marché. Et en deux ans « Hoteï » avait commencé à changer de visage et à laisser une emprunte dans la société.
Madarao Karadzic lui, avait obtenu la pleine nationalité japonaise et sa mère était revenue cette année là également, son retour coïncidant avec son départ de la maison famille pour s'installer dans un des appartements appartenant à la Société « Hoteï » et il avait été désigné comme successeur. À la fin de l'année suivante il avait prononcé son discourt de fin d'études en temps qu'étudiant major de promotion et il avait quitté l'université de Todaï sans un regard en arrière. L'avenir qui l'attendait semblait bien plus enrichissant.
▬ III ▬
Grattant avec désintérêt l'ongle de son pouce avec celui de son indexe. La situation actuelle ne semblait pas vraiment l'intéresser et l'homme recroquevillé devant son bureau, suppliant pour sa vie encore moins. Installé dans une tour immense du quartiers des affaires de la ville, « Hoteï » fêtait déjà les 18 ans de sa résurrection. Quatorze ans auparavant à la mort d'Harada Toranosuke , Madarao avait pris la tête de la firme et avait poursuivit ce qu'il avait entrepris. Trafique de drogue, commerce d'armes, il avait diversifié les affaires du groupe souterrain le plus influent du pays. Il avait commencé à se lancer dans le proxénétisme et la vente d'enfants ou d'organes . Tout ce qui rapportait mais qui au final allait contre la morale du précédent chef d'entreprise. Madarao n'avait pas ce genre de considération.
Les androïdes avaient la cote ? Alors il investirait dans les laboratoire de contrefaçon et fournirait des pièces bon marché pour ces derniers. Les organes se vendaient bien ? Les enfants blanc ? L'industrie du sexe ne connaissait pas la crise ? Fort bien la banque et les société de prêt annexe au groupe plus ou moins légales servaient à blanchir cet argent et assurait à son leader la place d'un des hommes les plus riches et les plus respectés de la capitale, du pays peut-être dans une mesure que les sondages ne pouvait appréhender. Probablement qu'on se doutait peu. Madarao avait dans le milieux des bas fond la réputation d'un homme cruel et violent dénué de sens commun qui avait une main de fer ceux qui étaient sous ses ordres. Ceux qui étaient proche de lui bénéficiaient de ses propres avancées sociales, il avait mit un système méritocratique ou tout le monde pouvait monter en grade et remplacer un autre. Pas de dépendance les uns aux autres et une tête de dragon puissante et assurée.
Ainsi était « Hoteï » .
Ansi était Madarao.
Un homme qu'on croyait respectable et qui était respecté.
Sinon crain.
Physique
350 MOTS MINIMUM
Yuno regardait.
Assise dans ce bar d’hôtesse, elle observait depuis de longues minutes la discussion de la matrone, elle observait surtout le visiteur de cette dernière. Ce n'était pas un client régulier, en fait ce n'était même pas un client, il agissait comme un roi en ces lieux et Mama était aux petits soins avec lui. En soit, il avait un physique remarquable. Proche de la quarantaine, des cheveux longs assez longs , typé en partie caucasien et un œil bleu qui irradiait malgré la lumière tamisée de la pièce, il faisait figure d'une étrange noblesse pour les lieux.
Trop propre sur lui malgré le cache œil qui apportait un étrange déséquilibre à son aspect, il avait des traits symétriques, une barbe faussement négligée. Il y avait une certaine nonchalance dans sa tenue, la façon dont il était avachis contre le bar par exemple , la façon dont il tenait à peine sa cigarette entre ses lèvres, sachant que quelqu'un s'empresserait de la ramasser si d'aventure il la faisait tomber, il avait une carrure certaine, il était immense en fait mais ce n'était pas proprement menaçant. Pas en cet instant, mais Yuno pouvait parfaitement imaginer tout un tas de situations ou cette stature pouvait être inquiétante. Il devait mesurer plus d'un mètre quatre-vingt-dix et même sous sa chemise pourpre elle pouvait deviner la forme de ses muscles, saillants, nombreux. Le fait qu'il devait être lourd lui à traversé l'esprit, mais il se mouvait avec une telle aisance et une souplesse telle que ça paraissait absurde.
De la ou elle se trouvait, elle ne pouvait pas comprendre leur conversation, cependant les accents graves de sa voix fourmillaient à ses tympans. C'était quelque chose de grave, de rauque, étrangement hypnotisant en fait. Il avait un ton calme et d'ailleurs c'était ce qu'il ressortait de sa posture : un grand calme. Une étrange puissance, quelque chose d'animal, une attraction autoritaire. Il dégageait une aura étrangement oppressante en fait mais Yuno ne détestait pas cela.
Il avait de grandes mains, sans doutes rugueuses, pleines de callosités , il coinçait sa cigarette entre ses doigts longs, de temps à autre, son autre main était serrée contre le rebord du comptoir. De grandes jambes aussi, bien ancrées dans le sol et un cou étrangement gracile. Une mâchoire carrée , un nez droit aquilin et des traits d'une symétrie troublante. Elle avait lu quelque part que les humains étaient biologiquement attirés par les gens symétriques, que c'était un gage de qualité génétique en quelques sortes. Les premiers boutons de sa chemise étaient ouvert sur un torse virile et couvert d'un certain nombre de cicatrices, alors qu'elle avait commencé à imaginer les circonstances dans lesquelles il les avait eues, jusqu'où courraient-elles ? Combien étaient-elles ? Naturellement elle ne pouvait pas avoir une vue d'ensemble de ces dernières.
« – Qu'est-ce que tu regarde ? »
Et Yuno à arrêté de regarder pendant quelques secondes pour poser les yeux sur une de ses aînées du club.
Makiko. De grand yeux bruns , tirant sur l'ambré et des boucles noires. Une jolie femme.
« – Cet homme, avec Mama-san. »
« – Oh, Madarao-sama ? Tu es nouvelle tu ne dois pas savoir, mais ce club , lui appartient. Nous lui appartenons , en quelques sortes. »
Elle avait dit, d'une voix enjouée qui avait étranglé Yuno.
Proxénète.
Makiko s'était levée pour adresser des signes encourageant à l'homme. Et , naturellement il l'avait repérée, écrasé sa cigarette sous le regard bienveillant de la matrone et il s'était dirigé vers elles. Il avait levé une grande main pour ébouriffer affectueusement ses cheveux. Il y avait des rires dans son œil et ça adoucissait ses traits. Son geste avait soulevé les effluves de son parfum ou c'était son odeur naturelle ? Ça sentait les épices et le tabac, une étrange odeur de poudre aussi. Mais ce n'était pas déplaisant non plus. Yuno aimait plus tôt cela , aussi – en fait.
« – Maki-chan ! Tu es de plus en plus jolie. »
Et Makiko de se pâmer devant ses compliments. Quand il était aussi près, Yuno pouvait juger de sa carrure il avait un dos si large, tellement. Il y avait quelque chose de réconfortant et , elle pensait qu'elle était répugnante de le penser. Parce qu'il était celui qui tirais un bénéfice de leur exploitation.
Pourtant,
En regardant encore, de près cette fois,
Elle pensa qu'il était bel homme.Je suis un super texte mis en avant !
Caractère
« – Dazaï, c'est ça? »
Le dénommé « Daizaï » avait tiqué devant l'absence de titre honorifique qui aurait été la marque d'un semblant de politesse mais il s'était bien gardé de faire la moindre remarque. Dans ces lieux, il était certain que cela aurait équivalu à une peine de mort auto-prononcée. Ils ne vivaient plus dans un monde ou le crime organisé vivait cacher et les Yakuza n'étaient plus nécessairement de grands balafrés qui respectaient un code d'honneur. Maintenant ils étaient ainsi, visibles, ostentatoires et intouchables. Comme cet homme par exemple. Oh, personne n'aurait désigné Madarao Karadzic comme un yakuza et personne non plus n'aurait osé dire tout haut que la banque et société de prêt « Hotei » était seulement le visage propre d'une entreprise plus secrète et plus sombre – c’eut été une bévue terrible mais désormais qu'il connaissait bien les tenants et aboutissants de l'histoire, Daizaï ne pouvait plus fermer les yeux à ce sujet.
« – Est-ce que tu sais pourquoi cette entreprise marche si bien ? C'est parce que personne ici n'est irremplaçable. Alors deux choses l'une, tu peux continuer à me faire perdre mon temps et mourir sans que personne ne retrouve jamais ton corps ou tu peux te décider à te mettre au travail et prouver que j'ai une raison de te garder ici. »
Et s'il y avait bien une chose que Dazaï avait appris en travaillant pendant cinq ans au service de cet homme c'était que Madarao ne plaisantait jamais avec ce genre de choses. C'était un homme qui avait l'air absolument distingué et qui était cultivé, un homme riche et influent qui savait agir en société la plupart des gens l'auraient même décrit comme un homme charmant mais en vérité et pour être parfaitement honnête : Madarao Karadzic était un homme détestable. Tout du moins il en possédait le parfait attirail. C'était un manipulateur averti et il était terriblement mesquin. Il y avait quelque chose de dangereusement brutal dans son mode de fonctionnement, pas totalement humain disait-on. Il était d'un pragmatisme monstrueux et dangereux pour tout ceux qui ne savaient pas s'attirer durablement ses bonnes grâces. C'était un stratège de génie qui avait toujours sus se prémunir du moindre soupçon. En vérité dans ses calculs il ne prenait en compte que deux paramètre : sa vie et le profit.
Les autres ? Il pensait qu'il pouvait en disposer librement et les condamner ou les sauver en fonction de l'intérêt qu'il pouvait leur trouver en suite, n 'hésitant jamais à les utiliser pour couvrir sa propre survie, sa propre sécurité. Et on ne pouvait même pas remettre en doute l'efficacité de ses démarches parce que le chiffre d'affaire de l'entreprise était si important qu'il frisait le ridicule. Il était lâche, horriblement, terriblement. Oh, il n'était pas lâche de façon « stupide » mais il n'admettait aucune forme de défaite alors il calculait toujours une porte de sortie pour lui seul. La loyauté ? La culpabilité ? Il en usait beaucoup sur les autres généralement, les épuisant pour obtenir ce qu'il désirait d'eux. Les choses comme la morale et les valeurs n'avaient de sens que s'il pouvait les utiliser pour écraser les autres mais il ne les voyait pas s'appliquer à lui et s'en plaçant en dehors de toute légitimité. C'était un manipulateur, un calculateur hors pair, il savait flatter les autres pour endormir leur méfiance et user de leur principes moraux pour les plier à sa volonté. Manipulant le mensonge et l'information avec talent il savait trouver vos faiblesses et les utiliser pour vous tourmenter et finalement : parvenait toujours à vous faire faire quelque chose que vous n'auriez pas fait de votre plein gré ou qui allait contre votre intérêt.
Dégageant une aura entre malaise et oppression, Madarao était un homme charismatique et qui savait entrer dans votre tête. Il savait c'était une part importante de sa personnalité : le savoir. Quoi exactement ? Comment ? Dazaï ne savait pas l'expliquer mais il avait acquis la certitude qu'il était naturellement observateur et surtout d'une perspicacité accablante. Généralement silencieux quand sa présence n'envahissait pas tout l'espace, il semblait peu actif mais il suintait la dangerosité par tous pores de sa peau. Il analysait, il classait méthodiquement dans sa tête des informations à toutes sortes de sujet, votre sujet et puis il ne les oubliait jamais, s'assurant seulement de les utiliser le moment venu. Il était doué pour apprendre. Apprendre toutes sortes de choses, des langues étrangères, des mots, des allures, des comportements, comme un miroir il avait une capacité incroyable à s'adapter à son environnement, a ses locuteurs. Véritable caméléon il avait plus d'une centaine de visages différents et Dazaï détestait chacun d'entre eux.
Narquois, cynique, menteur, séducteur, conseil avisé, plein d'un feu ardent, enjoué …
Il était intelligent, acéré et il avait le sang froid. Terriblement froid. Un pragmatisme angoissant, oppressant qui laissait planer le doute sur son humanité latente, il avait tellement d'identités et de masques différents, il pouvait être tellement de personnes si diamétralement opposées et il savait parler, utiliser les mots, en jouer et il avait assez de charisme pour vous forcer à le regarder, à l'écouter, quelque chose comme de la puissance brute...mais même s'il faisait bonne figure dans la vie civile et semblait apprécié par la bonne société, Dazaï lui : savait.
Il savait qu'il avait encore un long chemin a faire avant de devenir humain.
Alors naturellement il avait fait la seule chose qui pouvait être faite dans ces circonstances. Il s'était agenouillé et avait frappé son front contre le sol.
« – Je ne vous décevrai plus... »
Et Madarao avait rit.
Ce rire glacial et mesquin qu'il avait habituellement. Dazaï avait eu les tripes retourné et il avait senti qu'il était sur le point de pleurer. Mais il s'était retenu. Je suis un super texte mis en avant !
Toi
- Ton âge : 21 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Vitaliy m'en à beaucoup vanté les mérites pendant le changement de design
Connais-tu le manga Relife ? vaguement, je pense avoir vu un ou deux épisode.