Je suis né au japon, en hiver, ne me demandez pas la date, pour dire vrai moi même j'en ai rien a faire... Je ne me rappelle pas grand chose de mon enfance si se n'est que je n'étais pas très sociable et sympa avec les autres gosses... Mais toute cette partie là n'est pas vraiment intéressante.

La meilleure partie de ma vie fut celle où j'ai commencé à bosser dans un laboratoire expérimental, je pouvais me laisser aller, et faire vraiment ce que je voulais, tenter, tester, disséquer, expérimenter tel un savant un peu dingue.

Jusqu'ici, je dois avouer avoir plutôt réussi ma carrière, mais comme pour toute personne, il y a forcément une ombre au tableau, c'est en travaillant sur la génétique que j'ai malencontreusement changer la teinte de mes yeux, un accident banal, qui pouvait arriver.
Je cherchais à recolorer les iris en une couleur non naturelle, à savoir le rouge orangé, testant les produit sur des primates, l'un deux tenta de résister, me plantant malencontreusement l'aiguille sur le torse... autant dire que d'un part je trouvais la couleur très belle... et de l'autre, me rappelait mon échec jour après jour. En effet, seul un de mes yeux accepta la mutation, l'autre quant à lui se décolora totalement, laissant un iris blanc que je préférais cacher avec un bandeau noir...

On ne va pas se mentir, j'avais tout pour moi, l'argent, un poste intéressant … et les femmes. Néanmoins il me manquait quelque chose, une présence permanente chez moi le soir quand je rentrait, une certaine envie paternelle peut être...
C'est plusieurs année plus tard que je décidais de me trouver une compagne qui ne partirait pas au milieu de la nuit ou au petit matin, les magasins d'humanoïdes étaient là pour ça après tout.
Je me souviens avoir fait plusieurs fois le tour des rayons avant d'aller dans le rayon « adulte »... Oui bon on va pas se mentir ! J'avais aussi des besoins physiques ! Bref, la plupart étaient déjà adulte, ou jeune adulte sauf une.

Une petite humanoïde dernière génération, une enfant de 13 ans... je trouvais ça assez pédophile de ma part, mais quelque chose avait attirer mon regard sur ce petit être a travers la vitrine d'éxpo. Je sautais le pas, au diable le regard des gens, je la ramenais chez moi, ne tardant pas pour l'activer.

Lorsque ses yeux s'ouvrirent pour la première fois, je senti tout de suite que j'avais fait le bon choix, je me rappelle combien elle avait du mal a apprendre, son caractère se forgeait de jour en jour, se calquant sur le mien en douceur. Elle était parfaite a mes yeux, bien que défectueuse sur certains points, je ne lui en voulais pas et prenait mon temps pour tout lui apprendre, comme une enfant en bas age.

Je lui avais donné le nom de ma grand mère « Orianne» couplé avec le mot « princesse » parce qu'au fond... elle était un peu ma petite princesse, ce qui donnait : Orihime.

Au fil des année, elle grandissait, et affichait aussi plus de défaut de fabrication, je n'en tenais pas compte et faisais tout le nécessaire pour elle. Bien entendu pendant tout ce temps je continuais a voir d'autre femmes, mais au fond de moi... C'était bien elle qui comptais pour moi. Bien que me refusant à la voir comme plus que ma « fille » au début.

Les années passaient et elle changeait, devenant de plus en plus désirable, bien entendu je l'aimais comme un dingue, sans vraiment le montrer vu le nombre de femmes que je pouvais ramener à la maison, mais il fallait bien compenser.

Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point je pouvais tenir à elle jusqu'à ce qu'elle manifeste malgré elle des gestes déplacé, tendancieux et provocant, traduisant mon réel désir pour elle...